Orientée vers le luxe et le confort
C’est au volant d’une Nissan Altima berline que je me suis baladée cette semaine. J’ai été impressionnée par le confort et les dimensions intérieures de ce véhicule. Un peu moins par son agrément de conduite. En revanche, ses reprises spontanées s’expliquent par le puissant six cylindres de 3.5 litres qui se loge dans cette voiture d’essai. La question mérite d’être posée : est-ce que ce moteur a sa place dans ce type de véhicule? La plupart des berlines compétitrices sont mues par un quatre cylindres atmosphérique ou, parfois, turbocompressé. Conséquemment, la Altima se démarque et peut satisfaire les désirs d’une petite part du marché. Les accélérations sont agréables, certes, mais les visites à la pompe le sont moins!
Qu’est-ce que la Nissan Altima?
Ce nouveau modèle 2013 utilise la même plateforme que son prédécesseur. Légèrement plus longue et plus large, elle est plus trapue et le coffre a été relevé. Rien de drastique par rapport au modèle 2012, mais une belle évolution.
La sellerie en cuir et l’écran multimédia de grande dimension ajoute au luxe de cette berline intermédiaire de déclinaison SL. Cependant, ce fameux écran est victime de sa grandeur; lorsque le soleil le frappe, on ne voit absolument rien! En intégrant le mode Ds, pour Drive Sport, en plus des palettes au volant, on a tenté de nous inviter à adopter une conduite sportive… Il n’y a rien à faire, le confort prend le dessus!
La sellerie en cuir et l’écran multimédia de grande dimension ajoute au luxe de cette berline intermédiaire de déclinaison SL. (Photo: Nissan)
Infos techniques
Deux choix de moteur s’offrent à nous. Le quatre cylindres de 2.5 litres qui développe 182 chevaux ou encore le six cylindres de 3.5 litres livrant 270 chevaux. Peu importe le nombre de cylindres, c’est une transmission à variation continue (CVT) qui y est agencée, dans le but d’abaisser la consommation de carburant. Moi qui ne raffole pas du tout de ce type de boîte, celle-ci ne m’a pas dérangée! Un bon coup de la part de Nissan.
La Altima est en vente à partir de 23 698$. Bien entendu, c’est la motorisation quatre cylindres que l’on retrouve sous le capot de ce modèle de base. Selon le niveau d’équipement, la Altima 2.5 peut coûter jusqu’à 29 598$.
Seulement 100$ de plus, soit 29 698$, sont nécessaires pour se procurer le modèle plus puissant, équipé du six cylindres. Évidemment, cette première déclinaison V6 n’affiche pas une liste d’équipements aussi exhaustive que celle de la 2.5 SL. Pour plus de technologies, la 3.5 SL est vendue à 32 598$.
En théorie, les cotes de consommation sont estimées à 7,4 L/100 kilomètres ou 9,3 L/100 kilomètres en ville – selon la motorisation – et entre 5 L/100 kilomètres et 6,4 L/100 kilomètres sur la route. J’ai obtenu une moyenne de 10,3 L/100 kilomètres lors de mon trajet mi-urbain, mi-autoroutier avec le six cylindres.
Deux choix de moteur s’offrent à nous. Le quatre cylindres de 2.5 litres qui développe 182 chevaux ou encore le six cylindres de 3.5 litres livrant 270 chevaux. (Photo: Nissan)
Conduire la Nissan Altima
Un mot résume ma pensée : douceur. Définitivement, la Nissan Altima se conduit facilement. Rien n’émoie, rien n’est désagréable non plus. Mais ne comptez pas pousser cette voiture sur un circuit. Ce n’est pas sa vocation!
Le modèle haut de gamme est équipé de la radio satellite XM, de la clé intelligente, du volant chauffant et de la caméra de recul. Je dois admettre qu’on y retrouve moins de dispositifs de sécurité que dans la nouvelle Mazda 6 2014, par exemple. Le système de navigation, les avertisseurs d’angle mort, les détecteurs de sortie de voie ou d’objets en mouvement sont regroupés dans l’ensemble Technologie offert en option à 1100$.
Les ingénieurs de Nissan ont opté pour un système multimédia à utilisation directe et simple, ce qui se traduit par une panoplie de boutons et peu de sous-menus. C’est appréciable. En revanche, le nouveau design impliquant un coffre arrière relevé nuit à la visibilité. La caméra de recul devient pratiquement essentielle. Et malgré tout ce luxe, l’insonorisation ne m’a pas impressionnée.
Un mot résume ma pensée : douceur. Définitivement, la Nissan Altima se conduit facilement. (Photo: Nissan)
Extérieur et intérieur de la Nissan Altima
Dès le premier coup d’œil, on comprend que Nissan ne s’est pas laissé dominer par la concurrence en relevant son offre d’un cran. Sérieux et moderne, le design est bien pensé. Les airs de famille avec ses cousines Infiniti sont flagrants. Les phares longilignes et les touches de chrome, notamment autour de la calandre, ajoutent à son raffinement.
D’autre part, j’ai déjà vu un habitacle plus gai et dynamique. Cependant, la qualité des matériaux de mon modèle luxueux et la finition demeurent sans reproche. Classique, on y a ajouté quelques éléments modernes tel que le cadran de consommation encastré dans le tableau de bord, au style tridimensionnel. Les espaces de rangement, quant à eux, sont nombreux et bien pensés.
Les phares longilignes et les touches de chrome, notamment autour de la calandre, ajoutent à son raffinement. (Photo: Nissan)
La Nissan Altima et la concurrence
Lorsqu’un consommateur cherche une berline intermédiaire, il a l’embarras du choix. Bien sûr, le look établit une première sélection naturelle. Ensuite, la raison y fait son œuvre. Comment se retrouver entre les Chevrolet Malibu, Chrysler 200, Dodge Avenger, Ford Fusion, Honda Accord, Hyundai Sonata, Kia Optima, Mazda 6, Subaru Legacy, Toyota Camry et Volkswagen Passat?! Dans la majorité des cas, seule une motorisation quatre cylindres sera offerte. Si vous visez un V6, les Chrysler 200, Toyota Camry et Honda Accord sont à considérer. Si vous misez sur la sécurité, la Mazda6 2014 est difficile à battre…
Une chose est certaine, le prix de la Altima est concurrentiel et sa qualité de fabrication, indéniable.
Source : www.auto123.com